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Distribution

Surcharge GDS : Jean-Pierre Mas (EDV) espère une réponse du président d’Air France

Après qu’Air France ait décidé à compter d’avril prochain de mettre en place une surcharge distribution, 11 euros par aller simple, sur les réservations GDS, Jean-Pierre Mas, président des Entreprises du Voyage a écrit à Jean-Marc Janaillac, président d’Air France, lui demandant un report de cette mesure.

 
 
Après que la distribution se soit montrée particulièrement virulente lors de la mise en place fin 2015 par Lufthansa d’une surcharge tarifaire sur les réservations réalisées en GDS, l’attitude semble cette fois moins hostile vis-à-vis d’Air France. « On ne va pas boycotter Air France. Ce n’est pas réaliste. Ce n’est pas faisable » affirme Jean-Pierre Mas.
Pour autant, le dirigeant ne compte pas se laisser faire : « nous admettons que le système doit évoluer, mais on ne peut pas nous imposer des modifications qui auront des impacts lourds sur notre productivité, voire sur l’économie de notre industrie » explique-t-il en substance. Il regrette aussi ne pas avoir été associé à la mise en place de ce dispositif qui « désavantagera de facto le canal de distribution agences de voyages tout en générant de nouvelles taches pour celles-ci ».
 
En conséquence, après avoir réuni les distributeurs, les Entreprises du Voyage (EDV) ont écrit à Jean-Marc Janaillac, président d’Air France, en lui demandant « un report de la mesure » qui doit entrer en vigueur le 1er avril prochain.
 
La surcharge GDS est bien évidemment d’actualité au congrès Manor à Milan, mais elle est également au menu des Journées des Entrepreneurs du Voyage, du 22 au 24 novembre à Lille Grand Palais. « Nous avons d’ailleurs modifié le programme avec notamment l’organisation d’une table ronde sur la question » souligne Jean-Pierre Mas.
 
Jean-Marc Janaillac devrait être du voyage à Lille. « J’espère qu’il n’aura pas un mauvais rhume ou un tour de rein. Je ne le crois pas. Je ne l’imagine pas » déclare Jean-Pierre Mas. Et si jamais Air France ne répond pas aux attentes de la distribution, « il se passera ce qui peut se passer lorsque quelqu’un a une attitude hostile » répond le président des Entreprises du Voyage. De là, à se passer de la compagnie nationale : « Avec cette surcharge, sur le domestique cela représente un écart de 22 euros. Cela peut inciter les agences et les voyageurs à recourir à des solutions alternatives. Easyjet en est une. Le TGV en est une autre » affirme Jean-Pierre Mas.
 
Le président des Entreprises du Voyage se veut toutefois confiant quant à la réponse du président d’Air France : « je suis persuadé qu’Air France aura l’intelligence d’aller vers une solution moins clivante et un calendrier moins lourd ».
Entreprises du voyage

Auteur

  • David Savary
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