Le président du conseil de surveillance du groupe Thomas Cook a décidé, lundi dernier, de confier la responsabilité de l'activité de Thomas Cook en France à une nouvelle équipe de direction (Cf.
QDT n° 2392 du 16/06). Retour sur les raisons d'une restructuration et aperçu des nouvelles perspectives qui en découlent. Pour Wim Desmet, les raisons de ce changement sont avant tout d'ordre économique, même s'il tient à préciser en préambule et de façon fort diplomatique que ses "relations avec Antoine Cachin étaient bonnes". Il explique : "En 2003, l'année était assez faible et en 2004 nous avons constaté d'une part que le réseau était parfaitement dans le marché, mais que les objectifs ne seraient pas atteints, et d'autre part qu'en matière de tour operating nous étions 15 % à 20 % en dessous des objectifs." Et de préciser : "Si le changement de nom s'est plutôt bien passé, nous n'avons pas réussi à attirer une nouvelle clientèle avec nos nouveaux TO, notamment via l'élément prix qui est aujourd'hui fondamental." Un point déterminant, compte tenu "de l'énorme pression des actionnaires", qui a conduit au changement d'équipe. À l'ancienne direction, Wim Desmet reproche "peut-être un certain manque d'agressivité". Avec la nouvelle, il entend "profiter de nouvelles expériences et voir comment redynamiser le marché". Alors, peut-on s'attendre à voir Thomas Cook attaquer violemment le marché sous l'angle des prix ? Si Wim Desmet, explique que ce n'est pas là son seul objectif, il précise tout de même vouloir "combler le retard sur les objectifs fixés à Neckermann". Quant au G4, "c'est une bonne idée qui a des chances d'aboutir".
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