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Distribution

Thomas Cook peut-être en Bourse d'ici à 2 ans

Il doit atteindre une marge bénéficiaire d'au moins 3,5%.
Le groupe réalise son premier bénéfice depuis quatre ans.
Bénéfices également espérés en France pour l'année 2005.
"Pour réaliser les plans d'entrée en Bourse, nous devons atteindre une marge bénéficiaire d'au moins 3,5%, et cet objectif devrait être atteint d'ici environ deux ans." Le propos relaté dans le Financial Times Deutschland est signé Wolfgang Beeser, président de Thomas Cook.
"C'est un des scénarios possibles", confirme Wim Desmet, président de Thomas Cook Europe de l'Ouest. "Nous sommes sur la bonne voie", précise-t-il. Wolfgang Beeser s'apprête d'ailleurs à céder les rênes - début septembre - à Thomas Holtrop, celui-là même qui a contribué à redresser T-Online, filiale Internet de Deutsche Telekom. A priori une bonne nouvelle pour le voyagiste allemand. D'autant que sur son exercice 2004-2005 clos fin octobre, Thomas Cook a réalisé son premier bénéfice depuis quatre ans. Autre bonne nouvelle, Thomas Middelhoff, patron de KarstadtQuelle, a récemment annoncé que son groupe n'a pas l'intention de vendre sa participation. Au contraire, il a même assuré pour la première fois envisager de l'augmenter si l'occasion se présentait. Pour information, rappelons que Thomas Cook, filiale à 50-50 de Lufthansa et du groupe de distribution KarstadtQuelle, a fait l'objet de spéculations récurrentes sur un possible démantèlement ou sur une sortie de l'un des deux actionnaires. Sur le marché français, Olivier de Nicola va prendre ses fonctions en qualité de président du directoire à partir du 1er septembre, date à laquelle il présidera normalement son premier comité de direction. "C'est un homme dynamique, avec déjà une solide expérience dans notre métier, qui s'inscrit pleinement dans la stratégie du groupe et qui va faire bouger les choses", indique Wim Desmet. Et d'ajouter que "sa mission première sera de rencontrer les différentes équipes, notamment en province". Wim Desmet se satisfait aussi des "fortes améliorations sur le marché français ces derniers temps". Et même d'"espérer sauf catastrophe majeure des bénéfices pour l'année 2005". Thomas Cook est loin d'être moribond.
Thomas Cook

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  • La Rédaction
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