Lors de la 23e convention du réseau Tourcom, qui s'est déroulée à Malte du 27 au 30 novembre dernier, il a surtout été question de…sûreté.Sûreté fiscale, à travers les ateliers organisés pour les adhérents, qui portaient sur les litiges aériens (avec Aude Fribgane, du service client de Tourcom) et les contrôles fiscaux (avec Anne Sophie De Bechade et Philippe Hutchings, avocats du cabinet Fidal), avec dans les deux cas le souci de les anticiper et de les préparer.
Sûreté aérienne également, avec un forum qui, s'il n'a pas réinventé l'eau chaude, a eu le mérite de réunir un plateau d'intervenants plutôt punchy, qui a eu l'occasion de s'en donner à cœur joie. A savoir, Antoine Zannoti, le chef du bureau des mesures de sureté de la DGAC, Christophe Naudin, criminologue et expert de la sûreté aérienne et Charles Pellegrini, ancien commissaire divisionnaire, aujourd'hui spécialiste de la gestion des risques. Mais surtout, sûreté économique, avec le grand sujet de la convention, tant côté scène qu'en coulisse, ou plutôt en couloir, ou la modification de la réglementation de la garantie financière qui n'en finit pas de susciter l'émoi (c'est un euphémisme) chez des agents de voyages qui pourtant, pour la plupart d'entre eux, sont à même de produire des bilans impeccables. Pendant cette convention, les oreilles de Raoul Nabet, le président de l'APST ont dû siffler. Et pour cause, le président de Tourcom a réclamé sa démission. Ni plus, ni moins. Et à en croire le tonnerre d'applaudissements monté de la salle, il n'était pas le seul à penser que l'actuel titulaire du siège de l'avenue Carnot, "enfermé dans ses certitudes" et aujourd'hui "à la tête d'une institution devenue sourde" devait passer son tour. Côté réassurance, la réponse de Tourcom tient en une promesse : fournir d'ici deux à trois mois des solutions alternatives et crédibles à l'APS. Vous avez dit Atradius ou Groupama ?
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