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Distribution

Travelia rachète les huit agences de JV

L'agence a quitté Tourcom pour rejoindre l'Alliance.T
Les points de vente Travelia / JV référenceront douze TO.
Elles vendront aussi en exclusivité le TO discount de NF.
C'est un bien beau coup que vient de réaliser Travelia en rachetant le réseau d'agences du tour-opérateur JV, filiale de Nouvelles Frontières.
Rappelons que Travelia recrute des agents de voyages autonomes qui, depuis leur domicile, démarchent leur propre clientèle. "Nous travaillons aujourd'hui avec 80 opérateurs de voyages et nous sommes en phase de recrutement", explique Pierre-André Romano, fondateur du réseau. "C'est en discutant avec l'Alliance.T [Travelia était alors membre de Tourcom, NDRL] que nous avons appris que les agences JV étaient à vendre", précise Pierre-André Romano. Tout s'est alors enchaîné : Travelia a racheté les huit agences de JV (Nantes, Rennes, Bordeaux, Toulouse, Lille, Paris 5, Saint Denis et Lyon) et est devenu membre de l'Alliance.T. Objectif : "mettre en place dans les régions des bases physiques régionales afin de décentraliser le back-office de Travelia, notamment pour l'émission de billets, la réception et le stockage de brochures et l'envoi de carnets de voyages". De plus "ces points de vente vont permettre aux opérateurs de voyages d'asseoir leur crédibilité et de valoriser Travelia dans leurs régions". Dans un premier temps, les agences auront une double enseigne JV/ Travelia afin de conserver la clientèle spécifique du TO. Les vendeurs des agences JV auront l'opportunité de commercialiser "douze autres TO complémentaires de JV". De plus, Pierre-André Romano explique que les agences seront les "distributeurs physiques exclusifs de JV - qui concentre ses ventes sur Internet - et de la nouvelle marque discount de Nouvelles Frontières". Pour Pierre-André Romano, il s'agit d'une opportunité pour les salariés de JV d'autant plus que Travelia "intéresse ses vendeurs aux résultats". Actuellement, Travelia réalise un volume d’affaires moyen mensuel de 2,5 millions d’euros. Pierre-André Romano espère atteindre 32 millions d'euros en 2005 contre 13 ME en 2004 et 4 ME en 2003.

Auteur

  • La Rédaction
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