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Distribution

Turkish Airlines : bras de fer avec une agence

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Cappadoce Voyages, une agence spécialisée sur la Turquie, se plaint par voie de presse de la pression financière qu'elle subit de la part de Turkish Airlines.
De son côté, la compagnie victime par le passé de "plusieurs plantages" se protège en exigeant une caution. La trésorerie tendue de certaines agences ethniques complique les relations entre fournisseurs et distributeurs.Lundi dernier, l'agence Cappadoce Voyages adresse à la presse un courrier dans lequel sa gérante, Sylvie Koltuk, dénonce "une pression de la part de Turkish Airlines afin d’adhérer à son système de réservation Troya" alors que l'agence est "agrée Iata, adhérente à l’APS et travaille sur les GDS Galileo et Amadeus". Auparavant, la compagnie a réclamé un dépôt "de 88.800 euros pour assurer l’émission des billets pour (ses) clients". Après avoir payé cette "caution", l'agence à court de trésorerie s'est trouvée en difficulté pour payer le BSP.  Turkish Airlines en a informé Iata en précisant utiliser la caution pour couvrir le montant dû. Du coup, la compagnie s'est remboursée avec une partie de ce dépôt. L'agence a pu continuer à émettre des billets mais réclame à la compagnie le restant. De son côté, Nazan Erol, DG de Turkish Airlines en France, donne sa version des faits : "Nous travaillons avec de nombreuses agences en France mais chaque année nous avons un 'plantage'. En deux ans nous avons perdu 2 millions d'euros, dont un million à cause de Sera Voyages en juillet dernier". En ligne de mire : "une dizaine d'agences qui représentent 26% de son CA". Pour se protéger, Turkish a d'abord proposé aux GDS de couvrir les impayés, "mais ils ont refusé". Elle a alors demandé à ces agences soit d'accepter d'adhérer à son système de résa qui impose le paiement à l'avance, soit de verser une garantie financière sous forme de dépôt. C'est cette seconde option qui a été choisie par Cappadoce Voyages. Mais sa caution ayant déjà été utilisée, il ne lui reste que l'adhésion à Troya. Nazan Erol conclut : "en France, le système du BSP est très bien pour les bons payeurs, mais inadapté pour les mauvais".

Auteur

  • Nicolas Barbéry
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