Un an après le pic de la crise, les politiques voyages annoncent-elles le signe de la reprise ? On peut le croire à la dernière lecture de l'enquête de l'AFTM sur les politiques voyages de ses adhérents.Loin de l'euphorie, les signes de reprise sont réels mais porteront encore certainement longtemps les stigmates de la recherche d'économies.
Les nouvelles offres concoctées par les fournisseurs ont encore du mal à convaincre. Moins de liberté, plus de règles et un paramétrage plus fin des outils de réservation : telles sont les tendances que l'on peut lire entre les lignes d'une enquête qui reflète l'importance croissante des politiques voyages comme outil de pilotage et la place désormais incontournable du travel manager. Si l'on s'en tient au transport aérien, l'AFTM (Association française des travels managers) révèle que seulement un tiers des politiques voyages ont choisi systématiquement la classe affaires pour les longs courriers. Pour près de la moitié des répondants, l'accès à la business, même sur les voyages plus longs, est soumis à conditions. Concernant l'hôtellerie, les budgets d'hébergement reprennent largement le chemin de la hausse après une année morose. Près des deux tiers des travel managers prévoient de finir l'année avec un budget en hausse significative.