Voyages-sncf.com : "Un voyage est acheté sur mobile toutes les 5 secondes en France"

Ces évolutions, assure-t-il, représentent un vrai défi car elles nécessitent des investissements coûteux pour réaliser des développements spécifiques, l’avenir appartenant au mobile, téléphones ou tablettes. "Un voyage est acheté sur mobile toutes les 5 secondes en France", selon lui. D‘où, également, la nécessité d‘innover. "Si nous ne le faisons pas, Google le fera !", a-t-il résumé. Dans le même domaine des enjeux technologiques auxquels doit faire face le secteur du tourisme, Anne Servane Lasserre, de Milky Interactive, a démontré en quoi les réseaux sociaux, dont Facebook, sont un fantastique réservoir de recueil de données à forte valeur ajoutée commerciale, ceci dans le plus parfait vide juridique. Pour sa part Jean-Pierre Nadir, d’Easyvoyage, a dressé un tableau édifiant de la formidable menace hégémonique que représente le tentaculaire Google, dans la mesure où il s’organise pour mettre la main sur le voyage. Google a acquis de nombreuses sociétés du secteur : GDS, site de réservation hôtelière, etc., qui lui permettront bientôt de contrôler toute la chaîne du voyage. La différenciation de l’offre, des mois anti-trust, comptent parmi les moyens d’échapper à cette main-mise, mais le combat sera rude, selon Jean-Pierre Nadir. Les participants au forum ont été par ailleurs particulièrement attentifs à l’intervention du président de l’équivalent du Ceto en Italie, Astoi, Nardi Filipetti, qui n’espère pas de franche reprise avant… le printemps 2015. L’assistance a notamment réagi à l’énoncé des conditions de rémunération des agences en Italie, soit "de 8% à 12%", avec "de meilleurs taux aux agences qui vendent le mieux", et l’exigence des TO. du versement d’arrhes et d’un paiement avant le départ. Les membres du Ceto ont aimé aussi le projet d’une campagne de publicité commune distributeurs-producteurs pour relancer le marché italien du voyage.