Wasteels a déposé son bilan mardi 21 octobre, laissant ses salariés dans l'incertitude.
Thomas Cook, son franchiseur, estime que les solutions existent.Difficile d'obtenir un témoignage d'un agent de voyages Wasteels, visiblement pris au dépourvu par la défaillance de leur entreprise dont ils n'ont eu connaissance que le vendredi 17 octobre. "Nous n'avons eu aucun communiqué de la direction jusqu'au 21 octobre quand elle nous a dit que le groupe était en redressement judiciaire, alors que certains TO étaient au courant de ses difficultés financières" regrette Philippe Barthez de l'agence Wasteels à Béziers. "Même si tout le monde est conscient qu'il faut une restructuration, peut-être supprimer du personnel ou fermer des agences, cette décision n'aurait pas dû être prise de manière unilatérale sans que les salariés en soient avisés". Reste, maintenant, à connaître l'attitude de Thomas Cook. Les salariés peuvent espérer que le franchiseur reprendra des agences et ainsi limiter la casse sociale. Le réseau ne peut sans doute pas se passer de l'ensemble des agences Wasteels qui lui permettent de parfaire le maillage du territoire. Denis Wathier, patron de Thomas Cook, n'exclut pas en effet de racheter quelques agences mais, surtout, il a confiance "dans la capacité de Laurent Wasteels a apporter une réponse positive à ses employés". Il ajoute : "A titre personnel, il a les moyens de résoudre ses problèmes et de faire face à ses responsabilités, il a été victime d'une banque européeene mal gérée".
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