Du 31 janvier au 3 février, quelque 450 participants ont participé
au congrès des Entrepreneurs du Voyage qui se déroulait à Madère.
En plus d’avoir pu assister à de nombreuses conférences, du surtourisme à la responsabilité de plein droit en passant par la norme NDC, les professionnels ont pu apprécier la douceur de l’île portugaise où « le soleil passe l’hiver ».
Après Lille, les Entreprises du Voyage (EDV) ont frappé un grand coup à Madère. Mumtaz Teker, à qui le syndicat avait confié l’organisation de l’évènement, pouvait faire le show lors de la cérémonie de clôture. Un sans-faute. Déjà, et même s’il n’y est pas pour grand-chose, le soleil s’est montré généreux. Ensuite, le plateau était de qualité. On pouvait croiser dans l’assistance des parlementaires et même une vice-présidente de la région Ile-de-France.
La présidente de l’APST, Alix Philipon, et le président du Seto, René-Marc Chikli, avaient aussi fait le déplacement ; les querelles qui ont pu exister entre les différentes instances professionnelles semblent bel et bien enterrées. L’intervention de Rodolphe Christin, sociologue et auteur de Manuel de l’antitourisme, a suscité beaucoup de réactions.
« Prouvez-moi qu’il y a moins de conflit depuis l’avènement du tourisme » a-t-il rétorqué à Alain Capestan (Voyageurs du Monde). Jean-Pierre Mas, président des EDV, a sorti son dictionnaire de citations pour reprendre la main et lire cette phrase de Saint-Augustin :« Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n’en lisent qu’une page. ».