Une croisière sur le Nil (dans la vallée du Nil en Haute-Egypte ou sur le lac Nasser) peut être à plusieurs titres enchanteresse et inoubliable, comme elle peut se révéler décevante, trop rapide, et parfois même réserver de mauvaises surprises… Il est donc primordial de bien se renseigner sur la catégorie du bateau et la gamme proposée par le TO qui l’affrète (voir question 9, page 14).
Le marché des croisières en Egypte a tendance à se repositionner vers le haut, suivant en cela l’ensemble de la destination, qui répond à une progression du marché du luxe sur le plan international. Le problème des croisières « bas de gamme » est, outre de tirer le marché vers le bas, de multiplier le nombre de bateaux (pour remédier à ce fléau, le gouvernement a stoppé le nombre de licences ; du coup, celles-ci s’échangent à prix d’or entre les différents TO !).
De plus, l’augmentation du nombre de passagers ayant pour conséquence directe la réduction du tirant d’eau des bateaux, et l’ensablement du Nil (formation de bancs de sable et zones de sables mouvants) obligeant les bateaux à un tirant d’eau de 120 cm au minimum, cela limite fortement le temps et l’espace disponibles pour les croisières (certaines portions du Nil doivent en effet être parcourues en car). Pour prolonger les croisières de la vallée du Nil jusqu’au lac Nasser, les professionnels attendent donc la construction d’un nouveau barrage (en cours). Cela porterait la durée des croisières à une fois 12 jours au lieu de deux fois 6 ou 7 jours !
L'Egypte