En dehors de Nouméa et de l’île des Pins, la Nouvelle-Calédonie n’est pas une destination d’hôtels de luxe. Avec seulement trois hôtels 5* (les Méridien à l’île des Pins et à Nouméa, le Coral Palms de l’îlot Maître) et une poignée de 4 étoiles (à Nouméa et sur Ouvéa), il faudra se contenter la plupart du temps de très agréables hôtels 2* et 3*.
Généralement situés en bord de plage, leurs cadres bien souvent extraordinaire compensent très largement leurs “lacunes” en termes d’équipements et de service – très relatives, car ces hôtels disposent de la télévision et de l’air conditionné, et souvent d’une piscine. Pas de téléviseur à écran plasma ni de Spa ou de bungalows avec piscine privée, donc, mais l’assurance d’avoir une plage de sable fin et un coin de lagon transparent presque rien qu’à soi… C’est en priorité au départ de ces établissements de bon standing que les voyagistes tissent leurs autotours sur Grande Terre ainsi que les séjours dans les îles.
En fonction du TO on peut également trouver une sélection d’hôtels 1*, simples propres et confortables. Principalement intégrés dans les autotours sur la Grande Terre, ils sont choisis pour leur proximité avec la nature ou les sites d’excursions.
S’y ajoute tout un choix d’hébergements originaux propres à la Nouvelle-Calédonie programmés par certains voyagistes. Dans les régions où la population est majoritairement d’origine mélanésienne, on trouve les fameux “gîtes tribaux” situés sur les terres d’une tribu – attention, ils ne sont pas labellisés “Gîtes de France”. Ils permettent une approche privilégiée du quotidien des Kanak pour un confort très variable (voir question suivante). Enfin, “en brousse” (sur la côte ouest de la Grande Terre), certains hébergements chez l’habitant, qui sont répertoriés sous les appellations de “ferme”, “ferme-auberge”, “ranch” ou encore “gîte rural”, permettent de vivre sur une exploitation d’élevage avec des activités nature à la clé (randonnée, équitation, VTT…).
Nouvelle-Calédonie