Tunisie
L'hôtellerie est-elle de bonne qualité ?
L’image d’une plomberie défaillante et d’un service à l’avenant est aujourd’hui obsolète, à condition de bien choisir son établissement. Ce qui pouvait passer pour des défaillances “exotiques” il y a encore dix ans n’est plus toléré par une clientèle qui n’a que l’embarras du choix. Sachez que Djerba, Gammarth, Hammamet et Tozeur sont désormais des destinations que l’on peut proposer à des clients très exigeants grâce à une sélection d’hôtels d’un excellent niveau, tant au niveau des infrastructures que de la qualité du service. Et dans toutes les stations balnéaires, on trouve des établissements d’un très bon standing. Alors, bien sûr, parmi les 800 hôtels de tourisme tunisiens, on trouve forcément du bon et du franchement décevant. Mais force est de constater que l’hôtellerie tunisienne s’améliore chaque année. La rénovation des hôtels édifiés dans les années 1970 et 1980 pour une totale remise au goût du jour va bon train et les nouvelles constructions sont elles aussi légion. C’est donc en priorité vers ces adresses qu’il faut orienter le choix des clients. Car il reste bien évidemment des hôtels aux intérieurs vieillots et tristes, qui sont d’ailleurs facilement identifiables dans les brochures. Et il ne faut pas non plus forcément se fier à la classification des hôtels, car certains 4 étoiles valent amplement des 5 étoiles. Sachez enfin que, sorti des stations balnéaires et de sites comme Carthage ou Sidi Bou Saïd, l’hôtellerie de l’intérieur du pays reste d’un niveau très moyen, avec des hébergements propres mais simples. Dans le sud tunisien, nous conseillons d’ailleurs plus volontiers aux clients exigeants de séjourner à Tozeur ou à Tamerza dans des hôtels équivalant à du 4 étoiles en France, plutôt qu’à Douz ou à Nefta où le niveau de l’hôtellerie ne dépasse pas le 3 étoiles. Citons toutefois l’exception notable du Sahara Palace (Nefta) : la reprise en gestion par Sofitel et sa réouverture en octobre 2006, après une rénovation totale, devrait lui permettre de proposer un service à la hauteur de son cadre extraordinaire.