Plus verdoyante, plus exubérante aussi, la côte de la mer Noire oscille entre les criques et les plages sauvages au beau milieu de stations balnéaires désuètes, fréquentées le week-end par les Stambouliotes. Le tourisme vert semble avoir remplacé le tourisme balnéaire, car même s’il est agréable de parcourir les sentiers entre Amasra et Sinop, il faut savoir que c’est une région où il pleut beaucoup d’où sa réputation de « Suisse turque ». Dommage que cela freine les implantations d’infrastructures hôtelières de qualité car c’est une région emprunte de légendes. De Sinop, fille du Dieu du fleuve Asopos à la légende de Jason et des Argonautes, l’histoire antique est bien présente même si les sites ne sont pas toujours au rendez-vous. Autour de Safranbolu, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, le village de Yörük Köyü présente comme beaucoup de sites de la région une collection d’édifices seldjoukides et de maisons ottomanes d’une rare beauté. Entre les champs de thé et de tabac, on découvre une Turquie plus
sauvage qui s’ouvre progressivement au tourisme. Peu de voyagistes (la référence), seul Médiades propose un circuit de 12 jours au cœur de cette région verdoyante qui ressemble plus à l’Occident qu’à l’Orient.
Turquie