L'Umih, principal syndicat hôtelier, a dénoncé jeudi "l'industrialisation" de la location d'hébergements meublés de courte durée sur les plateformes en ligne, s'appuyant sur l'exemple de loueurs à Paris, l'un d'entre eux proposant jusqu'à 142 appartements en location.Selon une étude de l'Umih, qui s'est appuyé sur le site de données Inside Airbnb et des déclarations faites par Airbnb à Paris, "20% des annonces sur Airbnb dans la capitale sont portées par des multipropriétaires et représentent un tiers du chiffre d'affaires généré par Airbnb", "20% d'offres sur Paris rapportent plus de 1.500 euros par mois et génèrent 75% du chiffre d'affaires Airbnb".
Enfin, "35% des offres Airbnb sont disponibles plus de 120 jours par an sur Paris, et représentent 74% de son chiffre d'affaires". L'organisation principale précise : "On ne s'est jamais opposé à ce type de plateforme de location sur le principe mais on note une nette accélération avec des loueurs qui passent entre les mailles du filet, ce n'est plus possible", ajoute Roland Héguy, président de l'organisation, qui précise qu'"à Paris, on enregistre une offre incontrôlée de 35.428 logements sur le site de Airbnb quand celui-ci ne propose que 6.361 appartements en location pour la ville de San Francisco, où il a son siège !".
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