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Hébergement

2004 : Accor se sent prêt pour la reprise

Le groupe espère que l'année en cours sera un tremplin.
De faibles parts de marché en Italie, Espagne et RU.

Janvier et février 2004 montrent des signes encourageants.
Si l'année 2003 ne reste pas gravée dans les annales du groupe Accor (voir ci-dessous), qu'en sera-t-il pour 2004 ? L'hôtelier se dit "prêt pour la reprise", considérant l'année en cours comme "un tremplin" pour le groupe qui dispose de "leviers positifs" : un réseau de plus de 2 000 hôtels en Europe, une forte présence sur la catégorie économique, un accroissement de la rentabilité des 900 établissements ouverts ces trois dernières années et le gain de notoriété et de qualité de l'enseigne Sofitel. En France, Belgique, Allemagne et Pologne, Accor qualifie sa position en terme de parts de marché de "mature" alors que l'Espagne, l'Italie (pays où il a l'ambition de devenir leader d'ici 2-3 ans) et le Royaume-Uni restent à développer, le groupe n'ayant respectivement que 1 %, 0,5 % et 2 % des parts de marché en Europe (voir infographie). De plus, cette année encore, Accor poursuivra son expansion en Europe centrale, satisfait de son partenariat avec Orbis et Dorint. Globalement, le groupe prévoit l'ouverture de 275 établissements d'ici 2006. La répartition des chambres s'élèvera à 9 % pour Sofitel (dont le réseau s'élève aujourd'hui à 1 80 unités dans 52 pays), 33 % pour Novotel et Mercure et 58 % pour Ibis et Etap Hotel. Le groupe, qui se dit "plus optimiste aujourd'hui qu'au début de l'année 2003", considère les deux premiers mois de 2004 "dans la continuité de la tendance de fin 2003 qui comportait déjà des signes de reprise encourageants".
Les résultats annuels d'Accor sont en baisse "pour la première fois depuis longtemps, 2003 ayant été une année très difficile mais de transition", confiait mercredi Jean-Marc Espalioux, président du directoire. Le bénéfice net est en baisse de 37,2 % à 270 ME pour l'exercice 2003 (contre 430 ME en 2002), le bénéfice avant impôt est aussi en baisse, de 25,6 % à 523 ME (contre 703 ME en 2002) et le chiffre d'affaires à 6,828 ME perd 4,3 % sur l'exercice précédent (7,139 ME en 2002).

Auteur

  • La Rédaction
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