Le cabinet Deloitte – In Extenso a dévoilé ce matin son étude sur les tendances attendues dans l’hôtellerie cette année.
La reprise sera lente.Après une présentation des chiffres et résultats – médiocres- de l’hôtellerie française pour l’année 2013, à l’exception de la catégorie luxe en termes de chiffre d’affaires hébergement et de la ville de Marseille en termes de taux d’occupation, Olivier Petit et Philippe Gauguier, associés chez Deloitte - In Extenso, ont annoncé ce mercredi 12 février les tendances pour l’année à venir. Si les palaces notamment parisiens devraient maintenir une croissance du Revenu moyen par chambre entre +4% et +6%, les prévisions pour les autres catégories vont d’un minimum de -0,5% pour le super économique à un maximum de +2,5% pour le haut de gamme. Une année de reprise donc, mais très lente, de 1% à 2% en moyenne globale.
L’inconnue pour l’hôtellerie française en 2014 est double : a/quelle sera la dynamique du marché national (faible en 2013) et b/ quel sera le niveau de reprise de l’activité Mice (catastrophique en 2013). On extrait de cette problématique les établissements de luxe, dont la clientèle essentiellement étrangère représente un flux et un niveaux de prix en croissance régulière.
Le relèvement de la TVA depuis le 1er janvier de 7% à 10% ajoute une difficulté à l'analyse. Comment cela se répercutera-t-il sur le revenu moyen par chambre ? Difficile à dire car les stratégies des hôteliers sont diverses (augmentation des tarifs, absorption d’une partie de cette hausse…). D’où l’intérêt pour l’hôtelier de se pencher sur le Cice (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) afin de tirer parti de cet avantage fiscal. La maîtrise des coûts –avec le poids croissant des OTA et décroissant des ressources périphériques (téléphone, wi-fi, etc.) - reste le maître mot cette année encore.