Ses deux hôtels aux Maldives et à Phuket, peu touchés.La clientèle se fait pourtant désirer sur ces unités.
De nouvelles promotions lancées à Phuket : 3=4 et 6=8. Bien qu'ils n'aient subi que quelques dégâts matériels et parlent plus d'"une montée d'eau" que d'un raz de marée lors du passage de la vague le 26 décembre, les deux établissements du groupe Banyan Tree aux Maldives et à Phuket relèvent la tête difficilement. "Les années précédentes, nous étions toujours complets de janvier à mars alors que là nous atteindrons péniblement la barre des 50 % à la fin du mois", explique Kamal Chaoui, directeur de l'hôtel de Phuket, qui regrette qu'il y ait eu un véritable amalgame entre Khao Lak et Phuket qui a considérablement nui à la station balnéaire. Aux Maldives, les résultats sont plus optimistes. "Les taux d'occupation sont passés de 100 % à 20 % une semaine après le drame. En revanche, nous pensons franchir le cap des 75 % à la fin du mois", précise à son tour François Huet, directeur de l'hôtel maldivien. Et après ? Les hôtels semblent manquer de visibilité à moyen terme et l'offre risque de rapidement dépasser la demande. "A partir du mois prochain, de nombreux hôtels qui ont dû fermer pour travaux après le tsunami vont rouvrir et l'on s'attend à retomber brusquement à 50 % de taux d'occupation", poursuit François Huet. Les hôteliers ne restent bien sûr pas les bras croisés et travaillent en étroite collaboration avec les TO pour promouvoir la destination. A Phuket, Kamal Chaoui n'a pas attendu le 31 mars pour passer aux tarifs basse saison. Mais ce n'est pas suffisant bien que la destination soit "prête à recevoir des touristes". Il vient également de mettre en place un nouveau forfait où pour trois nuits payées, la quatrième est offerte et pour six nuits payées, la septième et la huitième sont offertes. Aux Maldives, en revanche, le directeur n'a aucune velléité de faire des promotions agressives car "l'archipel doit rester avant tout une destination de luxe".
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