Il y a tout juste un an, à Top Résa, Gilbert Espitalier-Noël, nouveau PDG de Beachcomber, et François Venin, nouveau directeur commercial, promettaient pour "l'an prochain, une importante communication".
C'est chose faite. Avec notamment une nouvelle identité visuelle, élégante : le crabe disparait au profit d'un coquillage avec en son centre un "B", pour Beachcomber."Beachcomber est une marque connue en BtoB, mais pas auprès du grand public" explique François Venin. "Nos clients connaissent le Dinarobin ou le Paradis, mais ne savent pas forcément que ce sont des hôtels Beachcomber". Il fallait donc renforcer la notoriété de la marque. Pour y parvenir, "nous avons interviewé nos employés, mais aussi des journalistes, des TO et des partenaires". Et finalement, "tout le monde est arrivé à la même conclusion : La beauté des lieux appelle la bonté du cœur, c'est notre promesse". Cette nouvelle identité va se déployer dans les semaines à venir dans les 11 hôtels du groupe. Ils conservent leur nom mais vont partager le nouveau logo et intégrer Beachcomber, en deuxième ligne pour les hôtels de Maurice, et en première ligne à l'étranger. Le site Internet a été aussi refondu aux nouvelles couleurs. Même le magazine Evasion distribué dans les hôtels devient Beachcomber Magazine.
Comme l'explique Gilbert Espitalier-Noël," ce nouveau branding va bien au-delà de l'exercice de design. Il s'inscrit dans la continuité de notre stratégie d'entreprise". Il faut dire que face à la montée en puissance formidable de ses concurrents, Lux en tête, avec un marketing très performant et des projets de développement à l'international plein les cartons, Beachcomber, groupe hôtelier historique de Maurice qui souffle sa 65e bougie, ne pouvait pas rester sans réagir. Outre le repositionnement de la marque, le développement à l'international est à l'ordre du jour. Avec notamment la nomination d'un nouveau directeur général pour les hôtels internationaux, Jean-Louis Pismont. Il aura notamment en charge le Sainte Anne aux Seychelles, mais surtout la lourde tâche de relancer le Royal Palm de Marrakech. Il s'occupera également des nouveaux projets, en Asie notamment. Ou en France, avec l'ouverture imminente du French Riviera Resort & Spa à Sophia Antipolis.