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Hébergement

Beachcomber exporte le Royal Palm à Marrakech

Jean-Pierre Chaumard supervisera le projet de A à Z.
Ce "lieu de villégiature de luxe" ouvrira à la fin 2008.
Il comptera un hôtel de 150 suites et 400 villas de 600 m2.
L'aventure avait commencé à Marrakech et elle se terminera à Marrakech.
C'est en effet Jean-Pierre Chaumard, le célèbre et discret directeur du Royal Palm à l'île Maurice et dont la carrière avait débuté à La Mamounia, qui va superviser un nouveau projet lancé par le groupe Beachcomber à proximité de Marrakech (à 12 km du centre.) Bâti sur le même concept que l'établissement mauricien, le futur Royal Palm sera "un lieu de villégiature de grand luxe", selon son futur directeur, déjà sur place pour assurer sa mise en œuvre, alors que l'ouverture n'est prévue que pour décembre 2008. Il faut dire que le projet est pharaonique. Outre l'hôtel de 150 suites, le programme inclut trois autres volets comprenant la création d'une palmeraie (dans laquelle l'hôtel sera niché), l'aménagement d'espaces de loisirs avec deux parcours de golf, plusieurs piscines, un centre de remise en forme et un Spa mais surtout la construction de 400 villas de luxe de 600 m2 réparties sur des terrains d'une superficie de 5.000m2 chacun. "Contrairement à l'hôtel qui portera l'enseigne Royal Palm, l'ensemble des maisons individuelles sera mis à la vente pour les particuliers", explique Robert Azoulay, partenaire de l'opération et président de la société Hotelim SA. Si ce dernier ne souhaite pas, pour l'heure, entrer davantage dans les détails de la transaction, il indique néanmoins que "le projet est finalisé à hauteur de 80 %". Alors que le projet est en cours depuis plus d'un an, certaines négociations avec les autorités marocaines sur l'ordre et les délais de livraison du chantier n'auraient pas encore abouti. Le 1er avril dernier, l'adjoint de Jean-Pierre Chaumard depuis trois ans, Jacques Sirvant, a pris la tête du Royal Palm à l'île Maurice, qui abrite depuis sa rénovation 84 suites entièrement redécorées et déclinées autour de quatre ambiances et couleurs différentes. Pour l'ancien directeur, le fleuron de la chaîne Beachcomber Hôtels est "entre de bonnes mains".

Auteur

  • La Rédaction
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