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Hébergement

Cambriolage dans un hôtel de Sun City : les babouins courent toujours

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Lors de Connect'10, au Palace de Sun City, l'extravagant resort de la chaîne Sun en Afrique du Sud édifié au coeur d'une vaste réserve d'animaux sauvages, Patrick Génie, directeur commercial de Sun International en France, attire mon attention sur la dangerosité des babouins. Ils escaladent les façades de l'hôtel, s'introduisent la nuit dans les chambres et volent tout ce qu'ils trouvent.
Un brin sceptique, je lui réponds : "c'est ça et moi je suis les Spice Girls" pensant évidemment à une forme de bizutage orchestrée de main de maître par tout le personnel de Sun pour taquiner le touriste fort peu au fait de la chose africaine. Mais dans le doute, j'emploie tout de même ma première journée à Sun City à traquer le bipède dans les couloirs de l'hôtel, dans les allées des jardins, en embuscade, tantôt derrière un pot de fleur, tantôt sous une table ou dans sur la branche d'un arbre. La nuit venue, caché sous mon lit, je guette encore le moindre mouvement suspect. Mais rien. A l'évidence, cette histoire de singes n'est qu'une bonne blague. Sauf que le lendemain, après le déjeuner, je regagne ma chambre. J'ouvre et... Je me retrouve face à une colonie de babouins, cinq ou six. Des petits, des grands, gesticulant, éructant, sautant sur le lit, arrachant des boîtes de cacahouètes salées, dévorant des barres de Toblerone, grignotant des M&M's... pillant sans vergogne l'intégralité de mon minibar. A ma vue, ce gang très organisé file avec l'agilité d'un commando du GIGN par la porte-fenêtre du balcon qu'il avait sauvagement dégondée auparavant. J'appelle vite la réception qui envoie de fins enquêteurs sur les lieux du crime. Appareil photo, loupe, gants de caoutchouc… Ambiance Les Experts Miami. Mais la compassion de l'un d'entre eux fait vite place à la suspicion. Me soupçonnant sans doute d'avoir monté toute cette affaire pour m'affranchir de payer la note du minibar. Témoin inespéré, mon voisin de chambre accourt précipitamment, manque de trébucher et nous lance, haletant : "vous ne me croirez jamais, je viens de voir passer sur mon balcon un énorme babouin... un sachet de Pringles à la main." Sans blague ? Non, sans blague.

Auteur

  • Nicolas Barbéry
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