Après une année 2012 en dents de scie, les chaînes d'hôtels en France ont vu leur activité se stabiliser en 2013, avec toutefois une baisse des consommations annexes (mini-bars, restauration) qui détériore la rentablité globale, selon un bilan dressé mardi par le cabinet KPMG.Selon Stéphane Botz, directeur du pôle tourisme hôtellerie loisirs de KPMG, "les indicateurs de performance sont stables mais la rentabilité se dégrade en raison de la baisse du chiffre d'affaires, la clientèle fait attention : elle consomme moins au restaurant, au bar, au mini-bar et cela impacte donc la rentabilité".
Le cabinet, qui s'appuie sur un panel de 170.000 chambres d'hôtellerie de chaîne, soit plus de 28% du parc hôtelier global (600.000 chambres), estime qu'à fin 2013, le taux d'occupation global des chaînes hôtelières, toutes catégories confondues, s'établit à 65,29%, soit une diminution de 0,03 point sur un an. Selon KPMG, les établissements haut de gamme 4 étoiles ont, comme en 2012, bénéficié d'un retour des clientèles affaires et étrangères avec un taux d'occupation annuel en hausse à 64,5% contre 63,7% en 2012, soit +0,8 point. Les établissements 3 étoiles affichent eux un taux d'occupation de 66%, soit un gain d'un demi-point. Cette catégorie moyenne gamme se positionne, en nombre de chambres, comme le poids lourd de l'hôtellerie française et a bénéficié d'un repli des clientèles des 4 étoiles. Les établissements économiques 1 étoile décrochent avec une baisse de -2,2 points de leur taux d'occupation pour atteindre 65,2%, se positionnant ainsi au niveau de performances des établissements 2 étoiles.
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