Selon le baromètre mensuel du cabinet InExtenso/Deloitte, le ralentissement de la croissance dans l'hôtellerie française, déjà constaté fin 2011, se confirme en ce début d’année.
Seule la catégorie grand luxe à Paris et sur la Côté d’Azur voit son RevPAR progresser. Quelques agglomérations tirent également leur épingle du jeu mais, en moyenne, les performances stagnent et des reculs de RevPAR à deux chiffres sont même enregistrés sur certaines villes. Le début d’année 2012 apparaît donc morose. En Province, les hôtels super économiques à milieu de gamme voient leurs recettes hébergements stagner. Les établissements haut de gamme, contrairement aux autres catégories, accusent une dégradation sensible du RevPAR en grande partie due à une chute de la fréquentation. Les perspectives de légère récession sur l’année 2012 (-0,3% de croissance du PIB sur la zone euro selon la commission européenne), l’augmentation du chômage, la montée en puissance de produits alternatifs à l’hôtellerie sont autant de facteurs qui pourraient pénaliser la croissance des performances de l’hôtellerie française. Seul l’hôtellerie de grand luxe de Paris et de la Côté d’Azur se distingue par une progression conjuguée du taux d’occupation et de prix moyen. A Paris, ces performances sont d’autant plus satisfaisantes, que la capitale a vu son offre s’étoffer très sensiblement ces deux dernières années.
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