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Hébergement

L'État maldivien incite les chaînes à construire du haut de gamme

1 600 lits en plus prévus sur 2 ans.
Conserver un segment rémunérateur.
Le tsunami qui a frappé l'archipel des Maldives le 26 décembre dernier n'a en rien entamé la stratégie touristique du gouvernement de Malé.
Au contraire, le programme de développement hôtelier est d'autant plus ambitieux en termes quantitatifs comme qualitatifs. "Durant les deux prochaines années, une quinzaine d'îles resorts va être développée, soit environ 1 600 lits supplémentaires" explique Abdulla Mausoom, directeur de Maldives Tourism Promotion Board. Est ainsi prévu le One & Only Reethi Rah de 130 chambres en 2005. Le Hilton Maldives Resort & Spa, composé de 79 villas sur l'île de Rangalifinolhu, devrait ouvrir en avril. Au cours du même mois pourrait ouvrir le Shangri-La Maldives Resort & Spa (180 chambres sur l'île de Villingili). Le W Maldives Fesdhu (80 chambres) est prévu fin 2005, ainsi que le Sunland Hotels, une unité de 192 chambres sur l'île de Biyadhoo. Par ailleurs, deux hôtels sont en projet sur l'atoll de Noonu, deux sur Gaafu Alifu, un à Haa Alifu, à Haa Dhaalu, à Gaafu Dhaalu, à Laamu, à Thaa et Shaviyani. Parallèlement, les hôtels montent inexorablement en gamme. C'est ainsi que le cinq étoiles Reethi-Rah est un ancien hôtel d'une étoile, le Huvafen Fushi (cinq étoiles) était avant le Nackacha Fushi de 4 étoiles ou encore le Taj Exotica était avant un hôtel trois étoiles. Ce changement de positionnement se fait en général sous l'impulsion des autorités maldiviennes. "L'État est propriétaire du bail qu'il cède habituellement pour 25 ans aux groupes hôteliers", explique un professionnel du tourisme aux Maldives. "A l'échéance, l'État remet les baux des îles sur le marché et les revend plus chers de façon à attirer les grands groupes capables d'investir sur des unités plus luxueuses." Cette stratégie vise à asseoir l'archipel sur un segment très rémunérateur. Sur le marché français, les Maldives espèrent bien damer le pion à l'île Maurice. Mais ces deux États ne se battent pas sur le même plan en matière de prélèvements obligatoires.

Auteur

  • La Rédaction
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