L'hôtellerie de luxe parisienne suscite toutes les convoitises et s'internationalise, à l'image du Crillon et du Lutétia, deux fleurons du patrimoine hôtelier français récemment passés aux mains de groupes étrangers.
D'une façon générale, on assiste à des mouvements dans le monde entier. Plusieurs groupes ont changé de propriétaires, comme Raffles en Asie, racheté par le fonds américain Colony Capital, le groupe Galaxie et les hôtels B&B en Europe, repris par la société d'investissements française Eurazeo. Le fonds américain Starwood Capital a racheté en France la majorité du capital du Groupe Taittinger et de sa filiale hôtelière Société du Louvre avec, entre autres, le Crillon, mais aussi le Lutétia et le Martinez à Cannes. Dominique Desseigne, PDG du Groupe Lucien Barrière, aime à dire que l'hôtel qu'il construit avenue des Champs-Elysées et dont il aura la gestion, le Fouquet's Barrière, sera "le seul hôtel de luxe" parisien appartenant à des capitaux français, au moins en majorité. Les palaces parisiens, un moment en perte de vitesse, ont retrouvé avec la reprise la faveur des investisseurs étrangers. Grâce au retour des Américains et à la clientèle asiatique, les hôtels haut de gamme ont affiché en août la plus forte hausse des taux d'occupation de l'hôtellerie parisienne (+ 4,1 points).
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