L'hôtellerie de luxe remonte la pente doucement

Les chaînes hôtelières intégrées ont terminé l'année avec 67,1 % de taux d'occupation au cumul sur 12 mois d'activité, soit un nombre de nuitées supérieur de 0,4 % à 2003, ce qui correspond à une hausse de 0,3 point de taux d'occupation. "Ce n'est pas une évolution spectaculaire mais au moins l'hémorragie de clientèle semble avoir été stoppée", précise le cabinet, alors que 2003 avait vu le volume de la demande chuter de 3,3 % par rapport à 2002. Et il semblerait que ce soit surtout le segment haut de gamme qui ait retrouvé des clients avec 4,8 points de taux d'occupation de mieux (à 61,3 %), à comparer avec les – 4 points observés en 2003. "Les effets de septembre 2001 qui ont surtout fait du tort à l'hôtellerie de luxe se sont estompés, même si en fin d'année, la baisse du dollar face à l'euro n'a pas aidé", explique l'étude. A l'autre extrémité de l'offre, "ce sont au contraire les catégories économiques qui se sont moins bien comportées avec une petite érosion de fréquentation de 0,6 point en 0 et 1 étoile et de 0,1 point en 2 étoiles", indique le cabinet. "La fin de l'année ne se termine pas si mal que cela", conclut Coach Omnium. "Malgré cela, les groupes hôteliers peuvent être un peu déçus car la demande s'est essoufflée au début du second semestre et surtout depuis la rentrée 2004. Si malgré tout, cette reprise symbolique mais effective de la demande hôtelière est encourageante, cela préfigure sans doute une année 2005 que tous voudraient plus dynamique."