La hausse du Revpar (+ 8,5 %) en mai est la plus forte depuis septembre 2001.Les hôtels de luxe retrouvent des taux d'occupation et des prix honorables.Ce début d'année 2004 a été moins affecté par les événements internationaux.En mars dernier, MKG Consulting prévoyait pour l'hôtellerie française de chaîne, une hausse de 2 % à 4 % du revenu par chambre disponible (Revpar) pour l'ensemble de l'année 2004.
Au regard des chiffres de fréquentation enregistrés au mois de mai dernier par les hôtels de Paris et de province, il semble que le cabinet d'étude ait vu juste. Estimant à + 8,5 % la hausse du Revpar pour ce seul mois, MKG parle même de "la plus forte reprise de l'activité depuis septembre 2001". Il faut dire que le mois dernier tous les indicateurs de performance de l'hôtellerie en France étaient en hausse, dans toutes les catégories d'hébergement. Ainsi, les unités dites "économiques" poursuivaient leurs progressions régulières en termes de prix moyens (37,4 E) tout en améliorant leurs taux d'occupations (plus de 70 %). A l'instar de l'hôtellerie milieu de gamme qui, elle, en revanche stabilise ses prix moyens au niveau national (83,8 E). Du côté des établissements haut de gamme enfin, la politique commerciale agressive et le remplacement réussi de certaines clientèles récurrentes ont permis d'enrayer une baisse des prix devenue systématique depuis l'été dernier (200,6 E). Mais comment expliquer ce retour à une activité normale ? Selon MKG, cette amélioration observée depuis 5 mois déjà reflète un début d'année 2004 nettement moins affecté par les événements internationaux qu'en 2003. Mais ce n'est pas tout. Le cabinet d'étude note également que les 1er et 8 Mai étant tombés un samedi, l'activité "affaires" a été moins perturbée par les ponts, au grand bénéfice des hôtels de chaînes urbains. En résumé, ce regain d'activités qui remet sur les rails l'hôtellerie de chaîne française repose sur deux choses : un taux d'occupation en hausse de 3 points (70,3 % au total) et un prix moyen plus élevé de 3,8 % (74,4 euros). Cette tendance va-t-elle se confirmer cet été pour l'hôtellerie alors que les TO, de leur côté, manquent cruellement de visibilité ?
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