KPMG compare 2004 à 2003, une très mauvaise année.Cette année, l’amélioration devrait se poursuivre.Les 3 et 4 étoiles n'ont pas renoué avec les bénéfices.Les résultats de l'exercice 2004 montrent une amorce de reprise de l'activité hôtelière en France, après la dépression de 2003, indique le rapport annuel sur "l'industrie hôtelière française" du cabinet KPMG.
Toutefois, précise-t-il, sauf dans l'hôtellerie économique, les marges bénéficiaires ne se sont pas encore reconstituées. KPMG a analysé les résultats d'exploitation de 1 410 hôtels français (environ 18 % des chambres homologuées tourisme) de toutes catégories. Pour 2005, les perspectives indiquent, selon lui, que l'amélioration "devrait se poursuivre, à un rythme toutefois mesuré, compte tenu d'une conjoncture économique qui reste difficile". La reprise, en 2004, "s'est traduite essentiellement par un redéveloppement des flux de clientèle, la tension restant visible sur les niveaux de prix, dans l'hôtellerie de gamme moyenne et supérieure", précise KPMG. En conséquence, ajoute le cabinet, "les marges bénéficiaires ne se sont pas reconstituées dans l'hôtellerie 3 et 4 étoiles. Seule l'hôtellerie économique (0/1 et 2 étoiles), moins sensible aux aléas de la conjoncture, a réussi à maintenir, voire à faire progresser, ses niveaux de marge d'exploitation". Dans le détail, les taux moyens d'occupation montrent un rebond dans l'hôtellerie de haut de gamme – jusqu'à 3 points par rapport à 2003 en 4 étoiles Supérieur. Parallèlement, les prix moyens par chambres louées ont continué à progresser en 2004 dans l'hôtellerie économique (+ 3 % en 2 étoiles, + 5 % en 0/1 étoile). Sur l'exercice 2004, le Revpar (Revenu par chambres) s'affiche en hausse, mais de façon assez mesurée. La seule progression de plus de 3 % est observée en 4 étoiles Supérieur, sans rattraper toutefois la baisse subie en 2003.
Hébergement