Le Taj Exotica joue la carte spa version luxe

Après onze mois de fermeture, cet établissement des Maldives rouvrira au mois de décembre. Métamorphosé, il a "profité" des dégâts (uniquement matériels) causés par la vague pour effectuer des travaux de grande ampleur et opérer un repositionnement encore plus haut de gamme. "Nous avons changé tout le design intérieur, créé deux villas familiales avec deux chambres et ajouté une piscine privée dans 17 autres", explique Peter Wynne, directeur général de l'hôtel. Mais la révolution concerne surtout le spa qui a été totalement repensé autour d'un nouveau concept pour devenir la pièce maîtresse de l'établissement. "Nous allons offrir une palette de traitements adaptés à chaque client qui passera entre les mains d'un médecin pour définir ses besoins", poursuit-il. Et pour obtenir un résultat digne des attentes de la clientèle, de plus en plus amatrice de bien-être (le directeur parle même de "course aux spas" dans l'archipel), l'hôtel a passé un accord avec la compagnie indienne Jiva qui s'engage à fournir des soins spécifiques de son pays d'origine (qui est aussi celui du groupe Taj). Le nouvel espace, construit sur une île séparée et disposant de six suites avec terrasse, dispensera également des cours de yoga et de méditation. Des packages devraient voir le jour cet hiver chez les TO spécialisés sur la destination (Asia, Austral Lagons, Kuoni, Nosylis…) à partir de 2.700 euros par personne comprenant le vol de Paris, sept nuits et le petit-déjeuner. Pour l'été prochain, Peter Wynne prévoit déjà de mettre en place quelques offres spéciales comme cinq nuits = sept ou neuf nuits = 14. Pour l'heure, il n'en a pas besoin puisque la réouverture de l'hôtel s'annonce sous les meilleurs auspices. "Nous sommes déjà quasi complet et c'est en majeure partie les mêmes clients qui venaient avant le tsunami ou même qui l'ont vécu avec nous qui reviennent." Ce mois-ci, les taux d'occupation des hôtels voisins étaient du même niveau qu'en septembre 2004. L'hiver s'annonce donc prometteur.