En 2013, l'hôtellerie de plein air a battu un nouveau record de fréquentation avec 108,6 millions de nuitées, soit une hausse de 2,66% par rapport à 2012."Nous nous attentions à une saison moyenne.
Elle fut bonne alors que nous n'étions pas très bien partis. Trois millions de nuitées de plus qu'en 2012, c'est un peu une surprise pour nous" explique Guylhem Féraud, président de la FNHPA (Fédération nationale de l'hôtellerie de plein air). Certains évoquent d'ailleurs un changement de méthodologie dans le calcul effectué par l'INSEE.La fréquentation élevée de la clientèle française a joué un rôle important dans ces résultats, en totalisant plus des deux tiers de l'ensemble des nuitées en 2013. "En juillet-août, analyse Guylhem Féraud, nous avons bénéficié d'une météo extraordinaire, ce qui a favorisé les arrivées en dernière minute". S'ajoute aussi un phénomène nouveau : "le tourisme d'hyper proximité". "C'est l'un des remèdes à l'aléa météorologique, les Français partent en camping à côté de chez eux. Ils font 20 kilomètres avec leur camping-car et se sentent dépaysés. C'est d'un bon rapport qualité-prix" résume Nicolas Dayot, président de l'UBHPA (Union bretonne de l'hôtellerie de plein air).
Si les conditions climatiques difficiles des mois de janvier et février ont entrainé une relative frilosité des réservations pour la saison 2014, la météo plus favorable au mois de mars a entrainé "des niveaux de réservations plus positifs". Dans le détail, le mois d'août semble plutôt bon (32% des réservations en ligne, soit une hausse d'1 point par rapport à 2013), le mois de juillet semble être plus poussif avec une baisse d'1 point. "S'il n'y a pas d'évènement négatif, nous espérons, en termes de nuitées, réaliser une année 2014 équivalente à celle de l'an dernier" souligne Guylhem Féraud.
Retrouvez jeudi 17 avril dans notre magazine notre grand dossier sur l'hôtellerie de plein air.