Suivez-nous grâce à nos newsletters S'inscrire

Hébergement

Les hôteliers en guerre contre les centrales : "Une vaine résistance s'organise"

Image
A la suite de la plainte de l'Umih contre les centrales de réservations hôtelières, nous reprenons les extraits d'une tribune de Mark Watkins (Coach Omnium) qui estime que la rébellion des établissements "n'a probablement aucune chance d'aboutir".


Mark Watkins fait ce constat : "Les centrales de réservations hôtelières (OTA) font désormais la pluie et le beau temps sur le Net. Les hôteliers se rebellent face à cette hégémonie commerciale et cherchent à résister. Mais leurs efforts n’ont probablement aucune chance d’aboutir et de tendre vers un rééquilibrage". Pour le spécialiste, une vaine résistance s'organise. "En effet, certains hôteliers attribuent les mauvaises chambres aux voyageurs venus via les OTA, comme pour les punir… Bien entendu, cela se retourne immanquablement contre eux car les clients ne comprennent pas cette attitude, qu’ils qualifient de mesquine. Comme l’union fait la force et qu’un exploitant seul n’a aucun pouvoir, les professionnels s'organisent en collectifs ou créent des clubs de défense. Leurs adhérents déposent dans leurs chambres des cavaliers pour inciter les clients à réserver en direct. Mais cela ne sert à rien puisqu’il n’y a pas vraiment de bénéfice pour les voyageurs à suivre ces conseils. Et puis, les mauvaises relations entre distributeurs et hôteliers, ce n’est pas leur souci. Pour Mark Watkins, "chercher à sensibiliser l’opinion est peine perdue, dès lors où les consommateurs ne trouvent rien à redire à propos des OTA de leur offre, et que les prix des chambres d’hôtels peuvent y être intéressants". Il insiste : "Enfin, faut-il rappeler que seulement 28 % des hôteliers indépendants ont un site avec la possibilité de réserver en ligne en temps réel et d’effectuer un paiement en ligne (source Coach Omnium). Sans compter le nombre de sites hôteliers pas ou mal référencés sur la toile qui donnent la part belle aux OTA autrement plus actives commercialement. Il y a donc là une politique de la chaise vide qui laisse nettement la place à ces machines de guerre que sont les agences en ligne, pas prêtes à s’en laisser conter vu les enjeux financiers. Les hôteliers ne sont donc pas prêts à retrouver force et vigueur sur le net face à ces aspirateurs à clients".

Auteur

  • La Rédaction
Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format