Réunie en conseil d’administration mardi 10 juin, Umih Prestige, la structure regroupant les établissements de prestige, tire la sonnette d’alarme sur une nouvelle forme d’activité, le développement et la professionnalisation de la location d’appartements meublés courte-durée "sans aucun cadre réglementaire qui concurrence déloyalement les palaces". "Cette activité est une véritable industrie hors-la-loi.
On constate la multiplication d’offres "packages" qui proposent des locations à la nuitée dans des hébergements luxueux, avec un service de concierge, de chefs à domicile, de chauffeur… Où est la différence avec un hôtel de prestige ? Aucune dans la prestation proposée… mais beaucoup dans le régime réglementaire et législatif, plus favorable que celui de l’hébergement marchand : absence de réglementation applicable en matière de sécurité, d’hygiène, d’environnement, d’accessibilité, de fiscalité, de cotisations sociales. Hors, l’hôtellerie française, elle, investit pour se rénover et se mettre aux normes, recrute des emplois pérennes, pour refléter au quotidien l’excellence et le savoir-faire à la française ", déclare Didier Le Calvez, président Umih Prestige et PDGl du Bristol Paris. "Les inquiétudes des palaces et des établissements de prestige sont la preuve que la professionnalisation de ce type d’activité n’est pas un épiphénomène. Tous les hébergements marchands sont concernés. L’Umih poursuit auprès du gouvernement son action pour renforcer la loi Alur et interdire la location pour les courts-séjours inférieurs à 6 nuits. Toutes les actions menées par l’Umih vont dans un seul sens : appliquer aux nouvelles plateformes de locations de meublés des règles du jeu équitables et régulariser ces activités professionnelles", conclut Roland Heguy, Président confédéral de l’Umih.
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