L’Umih (Union des métiers de l'industrie hôtelière) se félicite des contrôles, à grande échelle, menés en cette fin de semaine par la mairie de Paris contre les locations meublées touristiques à la nuitée par des propriétaires de résidence secondaire.
"Avec près de 40 000 logements proposés à la nuitée rien que pour la ville de Paris, ce n’est pas d’une économie collaborative dont on parle, mais d’une économie destructive qui abuse du flou juridique et de l’absence de contrôle" explique l'Umih dans un communiqué. L'Umih ajoute : "ces activités se développent de manière incontrôlée, sans aucun respect des obligations et de la réglementation en vigueur". Dans ces condition l'organisation hôtelière appelle les communes de plus de 200 000 habitants à mettre en place des contrôles, à l’instar de l’opération menée à Paris, pour vérifier la légalité des locations, c’est-à-dire leur déclaration obligatoire à la Mairie et / ou le changement d’usage du logement d’habitation en local commercial avec compensation (article L.631-7 du Code de la construction et de l’habitation). Elle appelle également les communes appartenant à une zone d’urbanisation continue de plus 50 000 habitants de délibérer pour rendre obligatoire ce changement d’usage en local commercial avec compensation (article L. 631-9 du Code de la construction et de l’habitation). L'Umih demande aussi que les plateformes en ligne fournissent à l’administration fiscale, directement et automatiquement, comme elles le font aux Etats-Unis, les revenus générés par ces activités.Hébergement