La chaîne volontaire ne veut entendre parler que d'Internet.
85% des réservations Logis de France sont aujourd'hui réalisées par ce biais. "Un taux de plus en plus important", souligne Marie-Lou Lopez, directrice commerciale, mais qui ne semble pas encore suffisant aux yeux des Logis de France dont l'objectif, à terme, serait que le Web devienne le seul outil de vente. Et pas uniquement en France. La stratégie s'applique aussi à l'Italie, à la Belgique et au Luxembourg. Alors pour se donner les moyens de réussir, le groupe vient, d'une part de créer un site B to B, baptisé resapro, et d'autre part, de signer un partenariat avec le moteur de réservations en ligne Active Hotels. "Nous basculons progressivement l'ensemble de notre portefeuille (à ce jour 200 établissements sur 3 200) sur nos sites B to C et B to B. Le but est de couvrir l'ensemble du territoire et les zones de chalandise pour avoir le maximum de logis à même de travailler avec la distribution", poursuit Marie-Lou Lopez, consciente cependant que les hôtels de petite capacité risquent de ne pas accepter de figurer sur le Net. Car même si la perspective d'accroissement des ventes peut être alléchante, les conditions pour l'hôtelier sont plus contraignantes. La directrice commerciale évoque en effet "un commissionnement supplémentaire et la mise en ligne des disponibilités". En revanche, pour les agences, la nouvelle est plutôt positive. A travers un contrat, Logis de France s'engage à leur offrir un accès au stock en temps réel, la centralisation des paiements avec un taux de commission à 8 % et la confirmation immédiate aux clients.
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