Malgré des résultats financiers décevants pour ses quatre premiers mois d'activité, le groupe Hôtelier Marriott qui réduit la voilure aux USA mais maintient en revanche ses plans de développement à l'international.Plus que la crise financière des "subprimes", c'est de la hausse du prix du carburant dont souffrent les professionnels du tourisme américains.
Et le groupe Marriott n'est pas épargné. Hier, lors d'une conférence de presse donnée à Las Vegas dans le cadre du Pow Wow, l'hôtelier confirmait un net ralentissement des ventes sur son marché domestique. "Le prix à la pompe a quasiment doublé en un an, les Américains freinent de ce fait leurs déplacements y compris pour aller d'un état à l'autre. C'est devenu trop cher pour eux de prendre la voiture" explique Catherine Leitner en charge des relations publiques du groupe. Face à la crise, le groupe Marriott a décidé de lancer un vaste programme de séduction à destination de deux types de clientèles. Un, les groupes. Deux, les courts séjours. "Nous multiplions les offres week-end sur le plan local" indique la jeune femme qui entend bien se refaire sur les marchés internationaux. Car Marriott entend bien maintenir ses plans de développement à l'étranger. Et notamment en Chine, en Inde, à Taiwan, au Moyen-Orient et en Europe orientale. Dans une moindre mesure, la France est aussi sur la liste. Déjà propriétaire de 10 établissements à Paris et dans sa région et d'un resort à Monaco, l'hôtelier cherche encore de nouvelles adresses. A Paris, outre l'ouverture courant 2009 du Renaissance Arc de Triomphe (118 chambres), on parle de l'ouverture à venir du premier boutique hôtel signé Marriott et Ian Schrager, créateur du concept. Baptisée "Edition", cette gamme d'hôtels de charme ou branchés devrait compter à terme une centaine d'unités. Paris accueillera le premier établissement de cette gamme de luxe. Suivront Madrid, Miami, Washington, Chicago, Scottsdale, Los Angeles et le Costa Rica.
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