7 grosses unités en projet.1 000 nouvelles chambres en 2007.A quoi ressemblera l’hôtellerie à Marseille dans trois ans ? Si l’on s’en tient aux contrats déjà signés, l’offre devrait, sur le papier, ravir les professionnels du tourisme d’affaires et du loisir urbain.
La ville, portée depuis 1998 par un vent de mode décuplé par le providentiel TGV, s’apprête en effet à recevoir sept importants hôtels. Ils pourraient lui permettre d’aller taquiner le duo de tête des leaders du tourisme méditerranéens, Nice et Cannes. Dès 2005, un New Hôtel (3*) d’environ cent chambres verra le jour au Pharo, face au Novotel. L’année suivante, Accor annonce l’ouverture d’un Ibis et d’un Suite Hôtel, à la Joliette, ainsi que d’un Novotel, gare Saint-Charles. 440 chambres supplémentaires seront ainsi offertes, inscrites dans le programme de reconquête urbaine Euroméditerranée. La même année, Radisson ouvrira sur le Vieux Port un établissement de 190 chambres, futur phare du tourisme d’affaires de la cité phocéenne, avec cinq salles de réunion. Concorde l’imitera près des plages, avec un hôtel de 140 chambres. Et pour 2007, l’ancien Hôtel-Dieu, dans le quartier du Panier, devrait retrouver une nouvelle jeunesse après sa transformation en un hôtel quatre étoiles luxe de 150 à 200 chambres. Tout cela sera-t-il suffisant pour séduire la clientèle et faire de Marseille "une capitale de tourisme urbain du type d'Amsterdam", selon le vœu d’Isabelle Brémond, présidente du comité départemental du tourisme des Bouches-du-Rhône ? Si, en terme d’offre pure, le doute n’est pas permis, il faudra en revanche révolutionner bien des comportements. Tout en adaptant les services connexes à une clientèle naturellement exigeante sur la qualité. En dépit d’une convivialité de façade, culture de l’accueil et abnégation face aux attentes des touristes restent encore bien déficients à Marseille.
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