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Hébergement

Maurice : Cobayes de luxe à l'hôtel The Residence

Conscient de son handicap à ne pas proposer jusqu'ici de suites en front de mer, l'hôtel mauricien The Residence a profité de l'été pour transformer 16 ex-chambres en 8 "suites coloniales" de 116 m2.
Voilà qui valait bien un éductour, durant lequel huit agents de voyages ont eu le privilège de tester leur raffinement. Quatre jours de détente dans une atmosphère des plus zen. A l'image de l'hôtel.
Classe affaires à l'aller sur Air France, sièges Première au retour…, la découverte des 8 nouvelles suites "coloniales front de mer" de l'hôtel The Residence méritait bien un traitement VIP pour les 8 agents de voyages invités à les étrenner. "Ce ne sont pas des agences qui nous revendaient forcément jusqu'ici, explique Patrick Cohen, directeur commercial de The Residence en France, mais elles en ont le potentiel." Des agences Thomas Cook des beaux quartiers parisiens au Printemps Voyages de Parly et Vélizy, en banlieue, en passant par le service Platinum de la carte American Express, tous les participants à ce voyage de quatre jours avaient en effet un point commun : une clientèle friande d'hôtels de luxe et forcément exigeante. Après une arrivée très matinale, c'est sous le crachin tropical (tout de même 25°C) que nous avons mis le cap (1 h 15 de transfert) vers cet hôtel 5* de la côte est ouvert en 1998. Preuve qu'à Maurice, l'hiver (de juin à octobre) existe. Le cocktail de bienvenue terminé, chacun s'en est allé prendre possession de sa suite sous la houlette d'un majordome prêt à défaire les bagages si nécessaire. Deux téléviseurs, un lecteur CD et DVD, un ordinateur avec logiciels de bureau et accès Internet gratuit… après un rapide tour d'horizon des équipements de la chambre et du salon attenant, le majordome prend congé. "Et si vous avez envie que je vous fasse couler un bain aux huiles essentielles et pétales de roses, n'hésitez pas", glisse-t-il avant de refermer la porte. Le calme, enfin, et une "ambiance zenifiante" dira de cette chambre Sonia Faris, d'OCV Voyages (Paris 16e), dont c'est le premier voyage sur l'île. Des tissus déclinant le beige et le blanc, de larges persiennes laissant pénétrer une lumière tamisée, sans oublier une vaste terrasse sans vis-à-vis ouvrant sur l'océan où les oiseaux viennent picorer les viennoiseries du petit déjeuner… Si la décoration intérieure de ces suites de 116 m2 est fidèle au style colonial élégant de l'établissement, on y note un mobilier en bois d'acajou plus recherché que dans les autres chambres (135 "standards" vue jardin, mer ou front de mer) ainsi que deux salles de bain séparées. Où comme dans toutes les suites (28 au total), les produits de la marque La Prairie – utilisés au Spa de l'hôtel – tiennent une place de choix. Une attention qui n'a pas échappé aux agents de voyages tout comme les petits "plus" offerts (le petit déjeuner en chambre, 2 articles repassés à l'arrivée) et le service, irréprochable, qui a ici réussi à trouver le juste milieu entre serviabilité et servilité. "Pour moi, c'est le comble du luxe, car l'accueil n'est pas obséquieux, estime Myriam Fourey, de l'agence Thomas Cook Paris 16e. Ici, il n'y a pas de place pour la frime ni pour les m'as-tu-vu, tout le monde est décontracté." Entre deux excursions (shopping à Port-Louis, visite du jardin de Pamplemousse, journée en catamaran vers l'île aux Cerfs), les agents ont eu tout le loisir de tester les installations de l'hôtel dont les massages du Spa, "d'un excellent niveau". Et lors des repas autour d'une table raffinée et innovante, "l'un des grands atouts de l'hôtel" de l'avis général, ils ne se sont pas fait prier pour émettre quelques petites critiques à la direction qui en a pris note : "des portes d'entrée qui claquent bruyamment", "des couloirs sombres et trop dépouillés"… Car si l'impression générale fut on ne peut plus positive, on n'en attendait pas moins de ces cobayes de luxe habitués aux réclamations les plus fantaisistes.
Des sièges de Première au tarif business sur Air France
En attendant le lancement de la nouvelle classe Affaires d'Air France, courant 2005, sur la ligne Paris-île Maurice, le transporteur national commercialise les 13 ex-sièges Première de ses Boeing B747 au tarif de la classe Affaires. Anticipant sur le principe de la biclasse (éco et Affaires) qui prévaudra sur cette ligne après l'arrivée des 40 nouveaux sièges Affaires (27 % d'espace en plus), Air France a depuis avril arrêté de vendre la Première classe en tant que telle. Mais les sièges étant toujours en place à bord des appareils, certains chanceux peuvent donc s'offrir un confort optimal (le service est celui de la classe business) au prix d'un billet Affaires.

Auteur

  • La Rédaction
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