Dans l'île, le groupe retrouve les taux d'avant l'attentat.38 villas à Ubud et fin des rénovations à Jimbaran.Projets en cours au Cambodge, en Birmanie et au Viêt-nam."En 2004, Bali a récupéré ses taux d'occupation d'avant l'attentat, en moyenne de 70%." C'est sur cette note positive que Stanislas Rollin, coprésident-directeur général du groupe Pansea Orient-Express Hotels, a présenté son nouveau bijou balinais.
L'hôtel Ubud Hangging Gardens ouvrira ses portes le 1er juillet. Il sera composé de 38 villas sur pilotis disséminées à flanc de colline sur 92 mètres de dénivelé, "un funiculaire est prévu pour permettre à la clientèle d'y accéder tant la pente est raide", et il fera face à un temple balinais accroché au versant opposé et bordé de rizières en terrasses. Chaque villa, d'une superficie minimum de 100 m2, disposera d'une piscine à débordement, un pavillon de relaxation, une douche extérieure, une salle de bains intérieure et une vaste chambre. Un Spa ainsi que plusieurs restaurants et bars complèteront l'offre de cette nouvelle unité, la seconde du groupe dans l'île indonésienne. Fermée l'hiver dernier, la première, Jimbaran Puri Bali, a rouvert le 6 mars après avoir subi quelques travaux de rénovation. "La piscine a été refaite et les 41 chambres ont été agrandies pour en faire des suites et monter l'ensemble du produit en gamme", indique Stanislas Rollin. Ces investissements sont le résultat du rapprochement opéré en février 2004 entre Pansea et Orient-Express Hotels et qui prendra fin en 2009 lorsque le second acquérra la totalité du capital de la filiale. L'accord prévoit en effet que le groupe britannique injecte huit millions de dollars dans le développement des hôtels en Asie. Stanislas Rollin confie avoir des projets en Birmanie, au Viêt-nam, au Cambodge (le sud du pays, pas encore ouvert au tourisme, possède les plus belles plages d'Asie) mais aussi à Cuba, où trois projets sont en attente à La Havane, Trinidad et dans la Vallée des Tabacs. En revanche, le groupe, qui pensait lors du lancement du campement de Ksar Ghilane en Tunisie renouveler le concept n'ira pas plus loin au vu des difficultés qu'il rencontre à le gérer et l'entretenir.
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