Durant l'été, de nombreux articles de presse et reportages ont laissé entendre que l’Union des métiers de l'industrie hôtelière (Umih) souhaitait rendre les pourboires obligatoires.
Dans un communiqué, le puissant syndicat hôtelier fait une mise au point."Cette annonce racoleuse n’a aucun fondement et repose sur une interprétation erronée" a-t-il tranché. "Le pourboire n’est pas un sujet de débat en tant que tel" estime l'Umih qui ajoute "qu'au-delà des titres de presse accrocheurs, le pourboire ne peut être rendu obligatoire puisqu’il s’agit d’une libéralité, d’une gratification, à la discrétion du client satisfait du service rendu".Le "débat est ailleurs"
Pour les hôteliers, le "débat est ailleurs". En l'occurrence, "les centaines de milliers d’emplois" qui restent "non pourvus particulièrement dans notre secteur d’activité". L'Umih conclut : "la difficulté à recruter du personnel est inacceptable au regard de la situation de l’emploi en France" tandis qu’elle "pénalise" les entreprises de l'hôtellerie et de la restauration qui "sont prêtes à embaucher des dizaines de milliers de salariés". Sur ce sujet, l’Umih étudie actuellement "un plan d’envergure nationale visant à remédier à ces tensions sur le marché de l’emploi avec des propositions qu’elle soumettra au gouvernement".