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Hébergement

Un souffle de reprise plane sur les hôtels de l'île Maurice

Qu'ils appartiennent aux segments trois, quatre ou cinq étoiles, les grands établissements de l'île Maurice ont vu leur cote d'amour baisser l'an dernier.
Le début de l'année semble en revanche bien reparti même si la prudence et la vigilance restent encore dans tous les esprits.
Les hôtels mauriciens n'ont pas été épargnés par la crise. Même en saison haute. "La fin d'année fut difficile à cause de la guerre en Irak et du Sras", note Rémi Sabarros, directeur de Beachcomber Hotels. "Il a fallu courir après les clients de l'Indian toute l'année", précise à son tour Béatrice Hervé, directrice commerciale Europe pour le groupe Apavou, ajoutant que "la réalisation de gros coups avec les groupes a permis de sauver la saison". Chez Constance, l'année 2003 a été marquée par la mobilisation de la clientèle britannique qui a compensé le léger fléchissement des Français (– 2 %). "En anticipant en termes de marketing et d'images, nous avons réussi à être positif mais restons très vigilants car les marchés demeurent très fragiles", explique Patrice Binet-Decamps, DG des hôtels Constance. Nouveau venu sur le marché, le Legend's, ouvert par Naïade en novembre 2002, a enregistré un taux d'occupation de 60 % qualifié d'"honorable pour sa première année d'exploitation" par Alexandre Espitalier-Noël, directeur marketing France, Italie et Belgique, qui précise que "le marché français a peiné sur le cinq étoiles". Mais pas uniquement. Que les hôtels soient milieu ou haut de gamme, il semblerait que les taux d'occupation aient manqué de cohérence l'an dernier et que chaque établissement ait tenté de s'en sortir comme il pouvait. "Nos petites unités, Bougainville et Cocotiers, ont stagné et ont eu du mal à supporter l'augmentation de nos tarifs de près de 30 %", continue Béatrice Hervé. Cependant, pratiquer une telle hausse des prix semble faire figure d'exception dans le paysage hôtelier mauricien. Pour la première fois même, on voit apparaître en ce début d'année des promotions sur la destination. "Air Mauritius et Air France ont baissé leurs tarifs et nous avons dû investir une somme d'argent importante (75 000 E) dans la communication pour avoir accès à ces nouveaux tarifs et pratiquer nous aussi une baisse de nos prix variant de – 10 % à – 17 %", confie Alexandre Espitalier-Noël. Pourtant, les signes de reprise semblent encourageants sur les trois premiers mois de l'année et laissent présager une suite plus ensoleillée. "Nous avons rattrapé notre retard de la fin d'année avec respectivement 10 % et 15 % d'augmentation en janvier et février", note Rémi Sabarros. Chez Apavou, la constatation est identique : "Les réservations de janvier à mars ont enregistré un bon 10 % d'augmentation." Le groupe retrouve enfin le sourire après une fin d'année marquée par la fermeture de la Plantation au mois de novembre, pris dans les flammes d'un incendie. Cet épisode malheureux sera complètement oublié le 20 mai prochain lors de sa réouverture. Également touché par l'incident, l'Oberoi Mauritius a, quant à lui, rouvert ses portes comme prévu le 2 avril dernier (voir page 6). La fermeture du site pendant quatre mois a "tronqué la fréquentation et empêché de révéler un quelconque résultat", souligne t-on au service communication du groupe dont l'établissement est la seule unité Oberoi à l'île Maurice.

Auteur

  • La Rédaction
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