Suivez-nous grâce à nos newsletters S'inscrire

Hébergement

Unis, les professionnels du tourisme se mobilisent contre les surtaxes hôtelières

Réunis le 9 juillet, les professionnels du tourisme ont lancé un appel, aux parlementaires et au gouvernement, pour que les surtaxes hôtelières soient supprimées dans le projet de loi de finances rectificatives, réexaminé par l’Assemblée nationale dans les prochains jours.
Dès à présent, les professionnels du tourisme ont unanimement décidé la mise en oeuvre d’actions communes en direction des professionnels et des clients. Ainsi, dans les prochains jours et dans l’ensemble des territoires seront déployés, sur les panonceaux de classement des hébergements, un mot d’ordre commun décliné en 8 langues : "Surtaxer tue l’emploi" et "Surtaxer nuit gravement à l’emploi".
Les participants - 20 organisations présentes parmi lesquelles l'Umih, le Snav, Relais & Châteaux... - ont décidé de se concerter à nouveau lors de l’examen du projet de loi de finances rectificative à l'Assemblée nationale pour envisager de nouvelles actions commune de mobilisation.


Une lettre ouverte envoyée aux députés



Paris, le 10 juillet 2014

Madame la députée,
Monsieur le député,

L’UMIH, première organisation professionnelle du secteur de l’hôtellerie-restauration, représentant 85%
des entreprises syndiquées, et le GNC (Groupement national des chaînes) sont amenés à se poser des
questions précises que nous souhaitons partager avec vous. En effet, la préparation de la seconde
lecture du PLFR est en cours à l’Assemblée nationale et les surtaxes liées à la taxe de séjour
demeurent :

- La taxe HUCHON de 2€ par nuit et par personne pour financer les transports franciliens
- La taxe HIDALGO qui relève le montant de la taxe de séjour à 8€ par nuit et par personne sur
tout le territoire.

Madame Anne Hidalgo et Monsieur Jean-Paul Huchon, ayant revendiqué la paternité de ces deux
surtaxes, allons droit au but !

Pourquoi le Premier ministre, Manuel VALLS, cède-t-il, en catimini, au maire de Paris et au
Président de la Région Ile-de-France ?

- Pourquoi les provinciaux quand ils viendront séjourner en Ile-de-France, paieraient-ils 10 euros
par personne et par nuit, du fait de la taxe Huchon et de la taxe Hidalgo ?

- Pourquoi être la 1ère destination touristique européenne ne suffit-il pas aux grands élus que sont  M. Huchon et Mme Hidalgo ? Pourquoi veulent-ils mettre Paris, et la France, en tête du
classement des villes européennes et des pays européens les plus taxés ? (cf. Annexe 1)

- Pourquoi, pour leurs prochains séjours, les touristes internationaux devraient-ils préférer Berlin ou Londres, plutôt que payer 10 euros, en Ile-de-France, par personne et par nuit, du fait de la  taxe Huchon et de la taxe Hidalgo ? ou pour la province, les 8 euros de la taxe Hidalgo ?

- A-t-on demandé, par exemple, aux 6000 exposants du congrès international des "Grands réseaux electriques-CIGRE" qui s’installent pendant 6 jours, au mois d’août à Paris, s’ils  reviendraient l’an prochain, avec 10 euros par personne et par nuit, du fait de la taxe Huchon et
de la taxe Hidalgo ?

- A-t-on demandé aux 6000 exposants de Patrimonia, à Lyon, si l’an prochain, ils devaient payer  en plus les 8 euros par personne et par nuit de la Taxe Hidalgo, ils ne franchiraient pas la  frontière vers Genève pour profiter de la taxe de séjour à moins de 4euros et de la TVA
hébergement à 3,8% ?

- Pourquoi, du fait de la taxe Huchon, la France devrait être le seul pays au monde à demander à  ses visiteurs de financer directement les infrastructures des transports urbains franciliens ?

- Pourquoi Paris devrait être la seule ville au monde où le touriste paye 2 fois ses transports, par
la taxe Huchon et par le ticket de transport (RATP, SNCF) ?

- A-t-on demandé à un député non francilien d’interroger une famille de sa circonscription pour connaître sa réaction face à une facture de 8 euros par nuit et par personne, du fait de la taxe Hidalgo, pour ses prochaines vacances en France ?

- Pourquoi vouloir leurrer l’opinion avec une fausse piste de surtaxe pour les 13 palaces ou les 298 hôtels 5* en France ? Est ce crédible de laisser penser que ces 13 palaces et 298 hôtels vont résoudre la facture du transport du Grand Paris et la fiscalité locale parisienne ?

- Pourquoi le maire de Paris ne cherche-t-il pas la taxe là où elle a été oubliée, là où la loi le lui  permet déjà : dans les locations meublées courte-durée, dans les 30 000 chambres louées à la nuit ?

- Pourquoi, à Paris, à peine 20% de la recette de la taxe de séjour est affectée à l’Office de Tourisme de Paris ? Mais où passent les 80 % restant ? Le produit de la Taxe Hidalgo va-t-il les rejoindre ?

- Pourquoi, dans toutes nos entreprises en France, la Taxe Hidalgo annihilerait l’effet du CICE ?

- Pourquoi, du fait de la taxe Hidalgo et de la taxe Huchon, s’éloigne-t-on des conclusions des Assises du Tourisme ?

Où est la responsabilité du Premier Ministre Manuel Valls ? Deux élus revendiquent deux surtaxes, 1 milliard va peser progressivement sur un secteur économique comptant 2 millions d’emplois non délocalisables. Le Premier Ministre n’agit pas. Le Premier Ministre entend débloquer la France. Or, pour nous, ces surtaxes bloquent l’élan de notre secteur, jugé par le Président de la République comme priorité nationale.


Roland HEGUY et Jacques BARRE
Président Confédéral de l’UMIH et Président du GNC .




Auteur

  • La Rédaction
Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format