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Billet d'humeur

60 millions de commentateurs

Nous, au Quotidien du Tourisme, on aime bien le sport en général et le football en particulier.
Enfin surtout le regarder. A part une ou deux exceptions, à qui on a définitivement et depuis longtemps renoncé à expliquer la règle du hors-jeu, l’équipe s’y connait plutôt bien.Certains pourraient même prétendre avoir le niveau pour devenir commentateur. Bon, il faut avouer que ce n’est pas difficile. Il faut juste savoir enfiler les clichés comme on enfile les perles. Et ça, pour avoir passé dernièrement quelques-unes de mes soirées à regarder des matchs dans des estaminets de tous les genres possibles, je peux vous dire qu’il y a quelques millions de Français qui en sont capables. Le Championnat d’Europe des nations de football, c’est parfois du beau jeu, des athlètes hors normes, des gestes techniques phénoménaux, des scénarii dignes des tragédies grecques, des foules qui exultent, des odes aux dieux des stades qui résonnent dans les arènes… Mais l’Euro, c’est aussi des commentaires, de comptoirs ou de « professionnels », qui frisent la débilité la plus crasse et même parfois si vautrent avec délice. On citera pêle-mêle, les Italiens qui ne savent que défendre et tricher (même quand comme cette année ils pratiquent un joli football offensif), les Allemands qui sont violents et rigoureux (c’est avec l’Espagne l’équipe qui joue le plus au ballon), les Portugais qui ne savent que monter des murs ou garder des loges, les Scandinaves qui sont forcément des vikings assoiffés de sang, les Roumains qui volent les ballons… De quoi relativiser les commentaires sur les irlandais qui sont tous "sympas" et se féliciter que par définition il n’y ait pas d’équipes africaines à l’Euro. Comme le dit un de mes collègue dont les commentaires sont toujours mesurés (sauf quand ça concerne les couleuvres du PSG ou que le Portugal est en difficulté alors qu’il a parié sur sa victoire finale) : "On devrait écrire un guide du routard beaufs européen…". C’est vrai que si on touche ne serait-ce que 2% de la population concernée on tient un best-seller.

Auteur

  • La Rédaction
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