Selon une enquête réalisée pendant six mois par la police italienne, le secteur touristique à Rome et dans ses alentours serait contrôlé pour moitié par des organisations agissant dans l'illégalité.
Le chiffre d'affaires des guides et agences de voyages non autorisés, qui se concentre sur les hauts lieux touristiques romains, oscillerait entre 250 et 300.000 euros par jour. 7 à 8 millions d'euros par mois seraient ainsi détournés par les rabatteurs et faux guides. Ils n'hésitent pas à faire payer l'accès à la basilique Saint-Pierre, dont l'entrée est en réalité gratuite. C'est dire que ces gens là ne respectent rien. Les réceptifs français, furieux de ne plus former une famille autonome au sein du Snav, peuvent méditer cette formule de Talleyrand : "Quand je me regarde, je me désole, quand je me compare, je me console". Billet d'humeur