En France, il parait que nous avons des idées.
Ce qui est sûr, c’est que la peur de manquer de pétrole donne une idée fixe à une grande partie de la population : faire le plein et de le faire à tout prix !C’est bien compréhensible puisqu’après tout, sans essence, une voiture ça marche beaucoup moins bien. Bon, quand on voit le nombre de gens qui ont passé des heures à attendre pour mettre quelques euros de carburants dans leurs réservoir, en rallongeant au passage le temps d’attente de ceux qui en avaient vraiment besoin, on se dit qu'il y a de l'abus. J’en soupçonne même d’être rentré chez eux, d’avoir siphonné leurs propres réservoirs pour remplir leurs baignoires de gasoil, et d'être retourné faire le plein. C’est à se demander si on ne risque pas d’assister à des scènes de guérillas urbaines autour des stations-service. En attendant, c’est donc la peur de manquer, autrement appelée "principe de précaution" qui est donc la règle. Dans l’aérien aussi. Si à ce jour les aéroports ne semblent pas souffrir de problèmes d’approvisionnement, la DGAC a tout de même recommandé aux compagnies aériennes de faire le plus possible le plein à l’étranger, histoire de protéger un maximum les stocks de kérosène disponibles sur le territoire. Mais que l’on se rassure. Même si le pétrole venait à manquer, vu que les pilotes d’Air France ont voté le principe d’une grève longue, avec un peu de chance dans les semaines qui viennent, ce n’est pas à la pompe qu’on risque de voir se bousculer les avions. Sur les parkings par contre...
Billet d'humeur