Toute l’industrie du transport et du tourisme était, ce week-end, sur le pont pour chercher des solutions afin de rapatrier les voyageurs bloqués.Toute l’industrie… ou presque.
Dimanche, la grève se poursuivait à la SNCF dans le Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie, a demandé l’arrêt de ce mouvement social, "comme une contribution des cheminots encore grévistes à l’effort de tous". Voilà qui honorerait les salariés de la SNCF, qui, pour défendre des intérêts corporatistes, mettent en difficulté toute une filière. C’est sans doute le cadet de leurs soucis : En décembre dernier, rappelons-le, alors que toute l’Ile-de-France était paralysée par d’abondantes chutes de neige, ils refusaient, comme cela avait été suggéré par des clients et des responsables politiques, de suspendre leur grève pour faire circuler, ne serait-ce que le temps d'une journée, les RER. Sur Facebook, le groupe "Pour que "SNCF en grève" soit reconnu comme un pléonasme comptait dimanche 23030 membres.
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