A peine les épreuves du baccalauréat terminée, certaines perles trouvées dans les devoirs de philo par les correcteurs circulent déjà sur le Web.
Rappelons que les sujets ont tourné autour du bonheur : "Doit-on tout faire pour être heureux ?" pour les candidats de la série L, et "Vivons-nous pour être heureux ?" pour les candidats de la section S.La question du bonheur est un peu le marronnier de la philo niveau bac. Mais les réponses, elles, ne manquent jamais de bon sens, même si parfois elles s'éloignent sensiblement du programme initial de terminale. Comme, par exemple, pour cet étudiant qui n'hésite pas à faire appel à sa culture cinématographique pour évoquer le bonheur : "Il en faut peu pour être heureux, comme le chantaient les 7 nains de Blanche-Neige". Ou cet autre qui s'est clairement inspiré d'une rubrique de faits divers pour exprimer son sentiment : "Pourtant, pour être heureux, certains font des actes très méchants : violer, tuer, massacrer, torturer, découper, écorcher… Mais il n’est pas nécessaire toujours d’en arriver là". Ou encore cet autre qui, sans doute un peu dépressif, résume assez bien la situation : "Pour des personnes c’est trop compliqué de faire les choses pour être heureux, donc ils laissent tomber et se disent qu’il vaut mieux être malheureux". Ou celui-là qui, les deux pieds bien ancrés dans l'actualité sportive, donne cette vision du bonheur largement partagée par bon nombre de nos compatriotes : "Vivre heureux c’est parfois simple : un bon canapé, une bière, un match. Bref, rien à faire". Nous terminerons avec cette perle absolue : "Pour être heureux, on doit parfois tout donner : par exemple, pour avoir le bonheur de passer 4 heures ici, je n’ai pas hésité à affronter les grèves de la SNCF. Comme référence, je pourrais citer la CGT ou le patron de la SNCF, mais dans une copie de philosophie, ça ferait un peu tâche. Alors passons cet intermède léger".
Billet d'humeur