Les pharmaciens sont inquiets.
Leclerc repart au combat et réclame le droit de vendre des médicaments qui ne sont pas remboursés.Michel-Edouard Leclerc est du genre obstiné. Depuis 2008, il essaie d'obtenir le droit de vendre des médicaments avec, pour objectif, de faire baisser "les prix de 25 à 30% par rapport aux officines". Pour le patron, il faut ouvrir ce secteur à la concurrence pour aider le consommateur dans la mesure "où il n'ya pas vraiment beaucoup de concurrence entre les officines, il y a un écart de un à deux dans le prix des produits de pharmacie". Bonne nouvelle pour les agents de voyages, dont le pouvoir d'achat est en berne, et qui pourront soulager à moindre frais leurs maux de tête après avoir passé leur journée sur Amadeus pour chercher les meilleurs prix d'Air France. Tant qu'il y est, ce grand bienfaiteur pourrait demander le droit à vendre des clopes, timbres, des tickets à gratter, des voitures ou encore des animaux... A ce rythme là, et on se trompe rarement, vous verrez qu'il va finir par s'intéresser au voyage. On peut même lui souffler le nom d'une marque : Leclerc Voyages.Billet d'humeur