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Billet d'humeur

Les subtilités de la diplomatie

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La diplomatie est quelque chose de très subtil.
Tenez, par exemple, notre président de la République, Nicolas Sarkozy. En décembre dernier, il a vertement et publiquement tancé Laurent Gbagbo, ex-président de Côte d'Ivoire, parce qu'il refusait de quitter son poste et de reconnaître la victoire de son rival, Alassane Ouattara. "Le président de la Côte d'Ivoire s'appelle Alassane Ouattara et il a été choisi par les Ivoiriens" a encore martelé Nicolas Sarkozy, le 4 janvier dernier. En prenant cette position officielle en faveur du candidat élu par la majorité des Ivoiriens, il s'est posé en grand défenseur de la démocratie, ce qui est louable, mais il s'est aussi attiré les foudres de ses détracteurs qui ont déploré son ingérence dans les affaires intérieures d'un pays. Visiblement, le président de la République a retenu la leçon. Au sujet de la Tunisie, dont la démocratie est au moins aussi balbutiante qu'en Côte d'Ivoire, il reste incroyablement silencieux, laissant juste son Premier ministre évoquer une "utilisation disproportionnée de la violence" et appeler "l'ensemble des parties à faire preuve de retenue". Les voies de la diplomatie sont décidément impénétrables.

Auteur

  • La Rédaction
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