Comme aimait à le répéter un vieux sage de la profession que j'exerce : "On fait pas un métier facile !". C'est vrai, faire ce boulot de journaliste pour la presse pro tourisme, c'est aussi prêter le flanc à toutes sortes de railleries, de critiques.
Quand on fait mon joli métier, il y a une chose qui est plutôt fatigante. C'est expliquer en famille ou dans les diners en villes que non, ma vie ne se résume pas à partir au soleil essayer des super hôtels. Non monsieur. Mon taf, c'est aussi et surtout s'intéresser à l'économie du secteur. Imaginer quelles seront demain les nouvelles frontières de la distribution. Flairer tout seul derrière mon bureau au fond d'un petit port de pêche de la banlieue parisienne à quelles sauces vont tourner les relations entre les agences et la distrib, voire deviner de quelle nature seront demain les embrassades entre le Snav, Iata et les réseaux…Autant vous dire que c'est du boulot. Sauf que là, je rentre d'un petit week-end à la plage. Trois jours aux Maldives, avec vols en Biz, que j'ai été forcé de partager avec une dizaine de filles (j'ai viré les garçons de mon ego trip) plutôt sympas, plutôt drôles et plutôt touchantes. Merci encore les gars. Je suis crédible.