Le week-end dernier a été riche en rebondissements divers et variés.
Mais on retiendra surtout les déboires tragicomiques de l'équipe de France de foot, de son entraîneur et de la fédération française, qui ont largement occulté (entre autres) la grande grève contre la réforme des retraites prévue jeudi. On ne parlait plus que du vocabulaire limité des joueurs de foot, de l'argent du foot, des divisions au sein de l'équipe de foot et des insultes dans le foot. Dimanche, on espérait pourtant que dans la perspective du match de la dernière chance mardi soir contre l'équipe d'Afrique du Sud, les joueurs allaient se ressaisir, se mobiliser, tenter quelque chose de grand, de beau, de français quoi ! Eh bien on n'a pas été déçu. Ils ont boycotté l'entraînement et se sont mis en grève... Un peu comme si les cheminots de la SNCF ou les aiguilleurs du ciel cessaient le travail un week-end de grands départs. Au moins, en matière de grève, on n'est pas prêt de nous ravir notre titre de champion du monde.
Billet d'humeur